Truck Race Grand Prix Zolder 2019 (Part 2)

Truck Race Grand Prix Zolder

Un instant dans la peau de Norbert Kiss.

Lors du dernier Truck Grand Prix de Zolder, Mercedes-Benz a organisé un concours ludique sur son stand. Quiconque en avait envie pouvait faire tourner une roue et gagner ainsi de nombreux prix. Parmi ceux-ci, des lunettes de soleil RoadStars, une rencontre de l’équipe MB Motorsport, et même un tour de Zolder à bord d'un Actros neuf. C'est surtout à ce dernier prix que s'est intéressée RoadStars, qui s’est prise un bref instant pour Norbert Kiss, chef de file de l’équipe d’usine Mercedes.


Mercedes-Benz Trucks Belgique Luxembourg était présente à Zolder avec deux camions, dans lesquels le lit avait été remplacé par une véritable banquette, pouvant accueillir simultanément cinq passagers le temps d'un petit tour de Zolder. Une sensation qui n’a été réservée qu’aux gagnants du premier prix à la « Version étoilée de la Roue de la Fortune ». Deux pilotes expérimentés… euh… chauffeurs de Mercedes-Benz Trucks Belgique ont joué les hôtes de service qui, dès le démarrage dans le paddock, ont fait découvrir aux passagers les avantages des nouvelles MirrorCams. Pendant le Truck Grand Prix, le paddock de Zolder est en effet toujours une destination très fréquentée, la visibilité supplémentaire offerte par les moniteurs dans la cabine est dès lors fort utile.


Sortir des stands un instant.

Tandis que le camion rentre dans les stands depuis le paddock, le chauffeur du nouvel Actros demande presque nonchalamment si tout le monde a bien attaché sa ceinture. Ce qui ne s'avère pas une question inutile dès l'instant où l’Actros sort des stands et que le chauffeur (ou était-ce tout de même un pilote ?) appuie fermement sur l'accélérateur. L'Actros répond de manière particulièrement vive, sans poids sur la sellette d'attelage et, en tant que passager, on sent immédiatement la force centrifuge en action. « C’est donc ça, la sensation des forces G », pensons-nous immédiatement. Mais avant même de nous en rendre compte, nous voilà déjà dans le Virage du Canal, et une voix intérieure nous crie : « Ne va-t-on pas trop vite pour un tel mastodonte ? » La réponse ne se fait pas attendre lorsque la cabine se met à pencher vers l’extérieur du virage, puis que les pneus gauches du camion trouvent un abri sûr sur les bordures du virage. Les systèmes d’aide à la conduite de l’Actros font en effet parfaitement leur travail et maintiennent notre camion sur la bonne voie. Une chicane Thierry Boutsen et un virage Villeneuve plus tard, nous sommes directement impressionnés par la force de freinage et la tenue de route de l’Actros, qui a clairement besoin de tout son bagage technologique pour terminer ce petit tour rapide de Zolder. Et avant même de le savoir, nous fonçons déjà tête baissée dans le virage Jacky Ickx, que nous passons habilement pour retrouver le calme dans les stands… Nous voilà assurément enrichis d'une expérience inoubliable et totalement convaincus par la sécurité du nouvel Actros. Même à grande vitesse…



On peut toujours faire mieux.

Notre pilote pour l'occasion nous raconte sur le chemin du retour vers le paddock que son camion est toujours limité à 89 km/h, alors que les vrais camions de course ne se heurtent à leur limiteur qu’à 160 km/h. De plus, notre camion est équipé d’une suspension ordinaire, tandis que le Pace Truck, qui devra garder prochainement derrière lui la meute déchaînée lors du tour de chauffe, dispose d’un pack adapté qui lui permettra d’aller plus vite dans les virages. « Encore plus vite ? », nous entendons-nous penser, car ces dernières minutes, nous nous sommes pris un instant pour Norbert Kiss. Nous nous rendons donc compte à présent qu'on peut toujours faire mieux…


Taxi VIP.

À Zolder, les deux Actros blancs à cinq places n’ont d’ailleurs pas été déployés dans l'unique but de célébrer la course avec les heureux gagnants du concours à la roue. Le camion a également servi pendant deux jours de taxi VIP au Martini VIP Club. Les VIP ont ainsi pu entamer avec style leur trajet entre le parking et le bâtiment VIP dans le paddock. Et bien sûr, découvrir les derniers développements dans le domaine des camions.


Déroulement de la compétition (partie 3).

Ce n'est que dimanche que Norbert Kiss s’est avéré totalement rôdé. Il a en effet mené son camion de course Mercedes dans la Superpole à une belle troisième place, derrière Hahn et Lecko. Une formidable performance quand on sait que le Hongrois était ainsi le pilote le plus rapide qui ne disposait pas encore d'une source motrice Common Rail sous sa cabine. Une troisième place qu'il occuperait également à la fin de la course 3. Son coéquipier Fabio Citignola, qui avait clôturé la session de qualification à une 13e place, a également conservé sa position de départ, mais s’est arrêté le long de la piste au tour final, ce qui l’a contraint à déclarer forfait pour la dernière course.



Déroulement de la compétition (partie 4).

L'excellente 3e place de Kiss signifiait qu'il ne pouvait partir que depuis la 6e place dans la dernière course du week-end. Le rapide Kiss s’est accroché à ses adversaires devant lui et au premier passage du peloton à la tribune Mercedes, a dépassé Adam Lacko, ce qui l’a propulsé à la cinquième place. Quelques tours plus tard, il a également pris la mesure de Gibbons, détenteur de la pole position en perte de vitesse, et a pu prendre en ligne de mire Reinert devant lui. Mais il n’a pas perdu de vue une seconde Halm et Lenz : les deux pilotes allemands n'ont pas lâché d'une semelle le pilote du camion Mercedes et l'on a assisté à douze tours de duel enflammé entre les trois protagonistes. Une situation qui n'allait d’ailleurs plus changer, car Kiss a pu tenir à distance ses deux adversaires et clôturer le week-end par une quatrième place derrière Albacete, Kursim et Reinert.

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