Une flotte de 15 Actros transporte les briques de La Paloma Cerámicas

En termes de quantité et de produits, de quoi parlons-nous exactement ?

Notre capacité de production annuelle s'élève à 800 000 tonnes. Notre production est actuellement d'environ 500 000 tonnes par an, répartie sur sept sites de production en Espagne et au Portugal où sont fabriqués 600 différents produits. Autrement dit, différents modèles, coloris etc. C'est l'une de nos forces : Nous sommes très actifs au niveau du développement de nouveaux produits et essayons de reconnaître très tôt les exigences du marché.

Quelle est la tendance sur le marché des briques ?

Pour ce qui est des coloris : une brique dans les tons neutres – blanc, noir, gris – qui permettent à l'architecte de créer un design avant-gardiste. Il y a environ dix ans, il y avait davantage de tons de terre à la mode afin de répondre à une architecture plus classique. L'industrie du bâtiment demande aujourd'hui de plus en plus de pièces finies afin de réduire la durée du chantier. C'est pourquoi, nous travaillons actuellement sur une série de pièces finies caractérisées par une surface en briques de parement.

Vous utilisez la méthode du Building Information Modeling (BIM). Comment est-ce que cela fonctionne ?

Ce logiciel permet de créer un modèle numérique virtuel avant la construction en tant que telle. A cet effet, il propose des matériaux virtuels. En tant que producteur, nous proposons des produits en format BIM à télécharger qui peuvent être intégrés dans le projet. Chaque produit a des paramètres bien précis : dimensions, poids, caractéristiques et formats disponibles. BIM propose des informations techniques et graphiques aux architectes, ingénieurs, développeurs et maîtres d'ouvrage. Chaque élément est représenté en 2D et 3D.

Certains de vos produits ont une garantie de plus de cent ans. Comment cela est-il possible ?

Nous produisons des briques de qualité. Pour assurer cette garantie, nous avons mené des études.

Depuis la fondation, La Paloma Cerámicas a ses propres camions. La raison ?

C'est une question d'image, de qualité et de respect vis-à-vis du client. Nous venons de remplacer notre flotte en faisant l'acquisition de 15 Actros 1848. En raison du type de marchandise et aussi pour des raisons de rentabilité, nous transportons nos briques dans un périmètre de 150 kilomètres des usines au maximum. Ces transports constituent 25 pour cent de la production totale. Les clients viennent chercher le reste de la production directement à l'usine ou nous chargeons d'autres sociétés du transport.

Jusqu'à présent, quel a été votre projet le plus excitant ?

La restauration du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Pour cette œuvre emblématique, nous avons fabriqué des briques dont la forme et l'apparence sont identiques à l'original. Les travaux sur le Saint-Sépulcre ont eu lieu en 2016 et 2017. Ensuite, nous avons introduit sur le marché une nouvelle ligne avec des propriétés et des versions similaires, désignée « Jerusalem ».

Merci pour cette conversation !

Photos : Begoña Tremps