Mercedes ServiceCard : Petites histoires de la Ruhr : comment la société Köppen de Duisburg profite de la carte

Poussiéreux, fichus, perdus ? Dans la Ruhr, les gens sont habitués à se battre – contre les préjugés. Ici on se remet debout. Encore et toujours. Et parfois on finit par gagner. Comme la famille Köppen. L’histoire de leur entreprise de transport commence à Duisburg voici plus de cent ans. L’arrière-grand-père Köppen transportait alors du lait. Avec sa voiture à cheval, il distribuait les bidons de lait des paysans aux gens de la région.

Aujourd’hui, 80 conteneurs citernes quittent chaque jour la cour de la Köppen GmbH. Les clients ne sont plus depuis longtemps des producteurs laitiers. Köppen relie les sites de production de l’industrie chimique du Rhin et de la Ruhr avec les terminaux conteneurs de la région et des grands ports de mer.

On transporte entre autres isocyanates, résines époxydes et naphtalènes. En outre, l’entreprise offre un service de réparation et de nettoyage des conteneurs citernes. Un entrepôt spécial complète le pack « sans souci » : sur le site de la société, les matières dangereuses peuvent être chauffées avec la vapeur, l’eau chaude ou l’électricité. Cette offre sur place est sans concurrence dans cet ordre de grandeur.

Mais entre le lait et les produits chimiques, la route a été longue. Un chemin marqué par la guerre et les crises dans la maison Köppen, mais aussi par la cohésion familiale et les fidèles partenaires. L’un de ces partenaires est Michael Steirl. Depuis dix ans, il équipe la flotte Köppen de la Mercedes ServiceCard.

« Nous réservons nos numéros d’immatriculation de bonne heure. Dès que Mercedes-Benz nous a communiqué les numéros de châssis, nous commandons la carte », déclare Jochen Köppen. Tous les véhicules sont en outre équipés de l’UTA One Box pour le règlement des péages. En plus du ravitaillement en carburant sans numéraire, la Mercedes ServiceCard offerte en coopération avec UNION TANK Eckstein GmbH & Co. KG (UTA) vient aussi en aide à Köppen en cas de panne. « Je me souviens de la première fois, où je fus plutôt surpris de la belle maîtrise avec laquelle agissaient les mécanos de l’atelier. » Michael Steirl ajoute : « C’est très important lorsque vous devez être au port à midi pile. »

Köppen dessert quelque 200 clients de la logistique chimique. La flotte comprend 50 unités, dont 46 à l’étoile. Sur les 170 collaborateurs, 62 sont des chauffeurs. Ils roulent chaque jour le long de jardins ouvriers, buvettes, corons et chevalements de mine. Ils côtoient des cheminées fumantes et passent sous des tuyaux rouillés. C’est le bassin de la Ruhr, la plus grande conurbation allemande : une superficie de 4435 m2 et cinq millions d’habitants.

C’est là que Jochen Köppen a grandi. Et comme son père Hans-Wilhelm, il a appris son métier sur le tas. Aujourd’hui, ils dirigent tous les deux la société. Le fils comme PDG, le père comme directeur adjoint responsable de l’aménagement du site de Duisburg. Poussiéreux, fichus, perdus ? Ce cliché n’a vraiment rien à faire ici.

Photos : Michael Neuhaus