Véhicule robuste pour conducteur prudent : Félix Amann au volant du nouvel Arocs – Partie 3
Série : Test client du nouvel Arocs
Le nouvel Arocs est aujourd’hui encore plus performant grâce à une technique innovante – mais il est resté un vrai Arocs. 3e partie du reportage.
Félix est en route avec un nouveau chargement. Il confie le choix de la vitesse au nouveau Predictive Powertrain Control jusqu’au panneau d’entrée d’agglomération, où il reprend le contrôle de l’accélérateur. «Nous traversons de petits bourgs avec des véhicules lourds et imposants. C’est pourquoi la sécurité et une conduite résolument vigilante font partie de notre philosophie d’entreprise», explique Félix qui conduit des camions depuis près d’un quart de siècle.
Pas de précipitation.
C’est aussi la raison pour laquelle le dispatching ne met aucune pression. Félix : «Je n’ai encore jamais entendu quelqu’un de chez nous dire qu’il devait se dépêcher. Personne ne veut risquer l’accident et blesser quelqu’un sous l’effet du stress. Même le responsable de notre flotte nous répète sans cesse de garder notre calme et de ne pas agir dans la précipitation.»
Quelques kilomètres plus loin. Il freine, prend à droite et engage le semi-remorque sur un chantier. Avec les profondes ornières, on se croirait plus sur un champ fraîchement labouré que sur un chemin. Félix actionne le blocage du différentiel et l’Hydraulic Auxiliary Drive. La pompe hydraulique sous la cabine se met en route. «Avec un tracteur de semi-remorque normal, ce serait la fin du voyage. Il n’est possible de rouler ici qu’avec des roues avant motrices», explique Félix en appuyant prudemment sur l’accélérateur.
Une montée autoritaire.
L’Arocs monte la côte avec autorité, les quelque 27 tonnes de gravier dans la benne suivent docilement. De brefs cahots, des mouvements dans tous les sens – pourtant la suspension ferme de la cabine et la cabine à construction plate procurent un sentiment de sécurité. Passage en forte descente. Ralentisseur enclenché, il produit déjà son effet sur l’entraînement de l’essieu. Le pied léger sur le frein, afin que les trois essieux de la remorque emboîtent le pas de l’essieu avant au freinage. Toujours à la limite du dérapage – et juste avant de toucher le plancher, on relâche le frein et on laisse rouler. Félix : «Impeccable. Il faut avoir du feeling, mais on reste toujours maître des évènements.»
Félix est à nouveau sur la route direction Radolfzell, le splendide
panorama de l’Hegau s’étale derrière le pare-brise. «Ce qui est génial
au volant d’un camion, c’est la liberté de pouvoir admirer la beauté
de la nature en toute saison, d’être dehors, d’être sur la route. Il y
a beaucoup à voir dans une journée normale de mon quotidien.»
Encore quelques kilomètres, et puis il est de retour sur le site de l’entreprise. Passage au nettoyage, à la pompe – et voilà une journée déjà bien remplie. Une bonne journée avec le nouvel Arocs.
Photos : Christoph Börries
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9 commentaires
Was für ein Super Fahrzeug der Hammer !! auch noch mit Hydraulic Auxiliary Drive ....mehr geht nicht 👏😎
Gruss Andreas
Was für ein Super Fahrzeug der Hammer !! auch noch mit Hydraulic Auxiliary Drive ....mehr geht nicht 👏😎
Gruss Andreas
Grüße an Alle und gute Fahrt!!!
Grüße an Alle und gute Fahrt!!!
Oder ist die Sattelzugmaschine so leicht?
Oder ist die Sattelzugmaschine so leicht?