Interventions dans les Alpes : Sébastien Thomas mise sur la transmission intégrale

Panorama

L’appel de la montagne.

Pour ses interventions dans les stations de ski des Alpes, Sébastien Thomas dispose d’un Arocs 3353 à transmission intégrale.

Sébastien Thomas.


« Les montagnes, c’est mon univers », déclare Sébastien Thomas. Cet ancien jardinier paysagiste travaille aujourd’hui pour la Scavi, une entreprise spécialisée dans l’assainissement et la dépollution installée à Cognin, dans la banlieue de Chambéry. « Mon ancien travail était devenu trop routinier. Désormais, il n’y a jamais deux journées identiques. » Aujourd’hui, il doit intervenir dans les fosses de travail du Centre Technique des Deux Têtes, à Bourg-Saint-Maurice, où l’on assure la maintenance des dameuses de la station de sports d’hiver des Arcs.

Cette localité de la Tarentaise en Savoie se trouve au milieu de l’un des plus grands domaines skiables de France. Pendant la saison, les dameuses sont chaque nuit en action. Elles préparent les pistes pour l’afflux des skieurs le lendemain et son entretenues dans cet atelier. Tout au long de l’hiver, une grande quantité de résidus s’accumule dans les bassins de rétention. Lorsque la saison est terminée, le moment est venu de procéder au grand nettoyage.



Équipé d’une transmission intégrale.

Sébastien sort le tuyau d’aspiration avec la flèche télescopique et en immerge l’extrémité dans le bassin collecteur de la fosse de maintenance. Pendant ce temps, son collègue Manuel nettoie le sol de la fosse à l’eau fraîche. La boue étant contaminée avec des résidus d’huile et de carburant, elle doit être traitée dans un centre spécialisé . Pour éviter des allers-retours entre l’entreprise de traitement et le centre technique, le technicien est venu avec sa remorque-citerne. Celle-ci est tirée par un Arocs 3353 à trois essieux. Ce porteur équipé en aspirateur-hydrocureur est toutes roues motrices. La carrosserie vient du  carrossier Rivard spécialisé dans les équipements pour les travaux publics, l'assainissement et l'industrie.



Elle dispose cuve intégrée destinée à récupérer eau et boue. Une paroi de séparation mobile permet d’adapter les volumes respectifs. « Nous pouvons filtrer l’eau et la réinjecter dans le processus de curage », déclare Sébastien Thomas pour expliquer le fonctionnement de son nouvel outil de travail de haute technologie, qu’il maîtrise sur le bout des doigts. Facile : il a pris part à la configuration du véhicule. « La direction m’y a associé pour que l‘Arocs soit compatible avec la montagne, la remorque et le travail que l’on fait. » C’est aussi pour cela qu’il dispose du seul véhicule tout terrain de l’entreprise.

« Il nous permet de nettoyer les bacs de rétention en bas des pistes dans les stations d’hiver, où l’accès est souvent difficile. » Et pas seulement pendant les mois d’hiver. Même quand il n’y a pas de neige, le technicien en élimination fait montre de prudence : « Dès que le terrain est humide, je chaîne. Je ne prends pas de risque. » Avec son Arocs, il vide les fosses septiques des gîtes et stations de montagne pour arriver à un volume annuel de 20 000 m³.


S’ajoutent à cela les canalisations de ménages privés ou de communes, les bassins collecteurs des autoroutes ou des stations de transformation d’EDF ainsi que les fosses septiques des abattoirs. Une grande partie des déchets et eaux usées pompés doit être éliminée dans des centres spécialisés qui se trouvent parfois à des centaines de kilomètres. Sur une année, Sébastien roule donc beaucoup. Plus de 100 000 kilomètres en moyenne. De quoi apprécier le confort de l’Arocs. « Je suis très satisfait de mon véhicule. »


Photos : Hans Müller

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