Chez Unifer, au Havre, un Arocs ampliroll accomplit une rude besogne

Véhicule & Technique

Poubelles ambulantes.

Unifer est la dernière entreprise de recyclage indépendante au Havre. Un Arocs benne accomplit ici une rude besogne.


Le petit Arocs 1832 deux-essieux équipé d’une benne fonce sur les quais du port du Havre. Son ordre de transport a pour mention : « Ever Lawful ». Il s’agit d’un porte-conteneurs d’une capacité de 8 452 EVP, appartenant à la compagnie maritime taïwanaise Evergreen. Pour la durée de l’escale, la benne sert de poubelle à l’équipage de ce navire de 346 m de long. Cette benne est l’une des centaines de contenants que la société Unifer met à la disposition des entreprises commerciales et industrielles pour l’évacuation de leurs déchets.

Les navires qui font escale au Havre ne représentent qu’un petit pourcentage du millier de clients que compte la dernière entreprise de recyclage indépendante de la ville. Son PDG, Samuel Lebain, n’en est pas peu fier. Depuis près d’un an, il est aussi le propriétaire de cette entreprise familiale fondée voilà 60 ans, dont il était déjà le directeur depuis quatre ans. Avec ses 30 employés et 15 véhicules moteurs, dont trois multi-bennes, sept amplirolls et trois semi-bennes, il enlève les déchets et les matières à valoriser de nombreuses PME dans un rayon de 30 à 40 km autour du Havre : au total, 40 000 tonnes par an.


Collecte judicieuse. Pendant une escale au Havre, l’équipage du porte-conteneurs « Ever Lawful » utilise la benne de l’Arocs 1832 pour l’évacuation de ses déchets.


Les déchets sont triés et compactés dans deux hangars et sur les deux hectares du terrain de l’entreprise implantée dans la zone industrielle du Havre. « Le prix des bennes varie selon leur contenu. Quand il s’agit de matières comme du carton trié, de la ferraille ou des métaux, nous donnons même de l’argent », déclare Samuel Lebain. Les semi-bennes, de leur côté, assurent que les déchets et les matériaux recyclables sont soit dirigés vers une centrale d’incinération ou une décharge pour les premiers, soit revendus à des entreprises de valorisation pour les seconds. « Nous avons un métier où le matériel souffre et où il y a beaucoup de casse. Pour cette raison, j’ai opté pour l’Arocs. Il est plus haut sur roues que l’Antos, il a des protections supplémentaires et il est plus solide. »



Samuel Lebain attache une grande importance aux véhicules neufs et bien soignés. « Des beaux camions, c’est aussi l’image de la société. Je veux qu’ils soient identifiables facilement, pour cette raison ils sont très logotés. » Les marquages jaunes appliqués sur l’emmarchement et sur le passage le long de la cabine, qui permet au chauffeur d’aller directement de son poste de conduite à la benne, ont cependant une tout autre tâche : augmenter la sécurité du travail. C’est aussi pour cela que l’Arocs est équipé d’une caméra de recul. Comme il consomme 5 l/100 km de moins que le modèle précédent, c’est pratiquement la cerise sur le gâteau, même si le kilométrage annuel de 30 000 km n’est pas particulièrement élevé. Mais compte tenu des marges réduites, cela permet aussi d’améliorer la rentabilité.

Photos: Hans Müller



Contact.

Samuel Lebain, Unifer
Tél. : 02 35 25 83 97
E-mail : samuel.lebain@unifer.fr

Jérôme Huard, Divinor Le Havre
Tél. : 06 26 70 13 22
E-mail : jerome.huard@groupe-aubin.com

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