Le camion idéal : transport de conteneurs avec l’Actros

Reportage

Easylife.

Alain Arduwie pourrait parler pendant des heures de son nouvel Actros, tant il adore ce camion. S’il peut le conduire, c’est aussi grâce à son chef.

De bijnaam van Alain Arduwie is ‘Easylife’, zoals iedereen op een nummerplaat aan de voorruit kan lezen.


L’Actros 1945 vert foncé de S’Jegers Transport se faufile lentement entre les rangées de conteneurs. Tandis que la chanson « Human Touch » de Bruce Springsteen résonne dans l’enceinte acoustique haut de gamme, Alain Arduwie rejoint un emplacement où un chariot élévateur ne tarde pas à venir enlever le conteneur de sa semi-remorque. « Le transport de conteneurs est ma principale activité. Je ne suis qu’un maillon du transport intermodal au niveau mondial », sourit Alain.

« C’est chouette d’être sur mon lieu de travail et de résidence en même temps », déclare-t-il en contemplant le ciel étoilé qui surplombe sa cabine. « Car il ne faut pas oublier une chose : j’effectue 90 % de mon travail sur les routes de Belgique, mais je vis toute la semaine dans mon camion. Y compris la nuit. C’est idéal pour éviter les problèmes de circulation et de temps de repos », lance Alain, qui prétend avoir prononcé le mot « camion » avant le mot « maman ».

Alain n’est toutefois devenu chauffeur qu’à l’âge de 24 ans. « J’ai commencé par travailler comme relieur, mais j’étouffais dans ce travail. J’ai alors décidé d’écouter mon cœur et de devenir chauffeur routier », se souvient-il. Au début, il ne desservait que la Belgique, mais il n’a pas tardé à se lancer dans le transport international. « C’est aussi pour cela que je suis devenu routier : c’est un métier qui permet de voyager en étant son propre chef, loin de chez soi. Mes missions m’ont parfois emmené dans le bloc de l’Est, comme on l’appelait encore à l’époque, mais j’ai surtout desservi l’Italie, le pays de mon cœur », confesse Alain, tandis que de gros chariots élévateurs transportant des conteneurs de 40 pieds de long s’agitent autour de son véhicule avec une précision digne de celle d’un corps de ballet.


Voor Alain is zijn Actros 1945 met een verbruik van 25,8 l/100 km, PPC en een topuitrusting de ideale vrachtwagen.


L’étranger a toutefois perdu son pouvoir d’attraction quand il a dû de plus en plus faire appel au ferroutage pour rallier l’Italie. « J’ai alors compris qu’il était temps de faire autre chose et je me suis donc lancé dans la distribution de médicaments. C’était un job trépidant, que j’ai troqué contre mon travail actuel. Et puis, des collègues m’avaient dit que S’Jegers payait correctement et que les collaborateurs y étaient bien considérés. Et je trouve cela très important. »

Cela fait six ans qu’Alain travaille pour cette entreprise de Laakdal. Pour lui, c’est comme le paradis sur Terre : « Un chef qui conduit souvent et qui se mêle aux autres chauffeurs, cela fait vraiment la différence. Cela a probablement aussi contribué au fait qu’aujourd’hui, je roule dans cet Actros, car la marque à l’étoile n’avait encore jamais fait son apparition dans notre flotte de véhicules. »

Après qu’Alain eut appris à connaître l’Actros au Truck Run à Turnhout, un essai a été effectué dans le cadre d’un Fuel Duel. Une découverte qui a beaucoup plu à Alain. « Manifestement, il en a été de même pour Carl S’Jegers, le directeur ; en mai de l’année dernière, il m’annonce qu’il a du nouveau pour moi. Un chef qui t’achète le véhicule de tes rêves : difficile selon moi de recevoir meilleure reconnaissance pour le travail accompli », affirme-t-il.



Alain Arduwie est sur la route toute la semaine et il apprécie aussi la qualité de sommeil offerte par la cabine GigaSpace de son nouvel Actros : « C’est très confortable de dormir dans cette cabine. J’aime lire quelques pages avant de dormir et je trouve donc génial de pouvoir régler la tête de lit en hauteur. » Les espaces de rangement sont un autre point fort de l’Actros. « Ils sont nombreux, très pratiques et disposés tout autour du poste de conduite. J’apprécie aussi énormément le frigo avec freezer séparé, qui me permet d’éviter le restaurant et d’emporter des repas congelés que ma femme prépare à la maison, de les réchauffer et de les manger sur la tablette rabattable en métal qui est parfaite comme table », raconte-t-il.

Après avoir chargé le nouveau conteneur, Alain rejoint la sortie du terminal de conteneurs. En quittant sa cabine, il montre une plaque minéralogique fixée du côté intérieur du pare-brise : « Ça, c’est mon surnom : “Easylife”. Il m’a été donné par un routier anglais dingue de vieux camions. Il dit souvent que ma vie à bord d’un camion aussi moderne doit être une vie de luxe. Il pense que je baigne dans le confort, en quelque sorte. C’est pour cela qu’il m’appelle toujours “Alain Easylife” et qu’il m’a un jour envoyé cette plaque. Mais le mieux dans tout ça, c’est que depuis que je roule en Actros, je lui donne entièrement raison ! », nous confie Alain. Il pense notamment au système PPC. « Ce système m’a beaucoup simplifié la vie. Ce véhicule sait précisément ce qu’il doit faire et à quel moment. Je fais toujours très attention à rouler de manière économique. Avec mon camion précédent, qui était d’un autre fabricant, je consommais déjà seulement 29,6 l/100 km », déclare Alain. « Mais grâce au système PPC, j’atteins des valeurs encore meilleures. Pendant les seuls trajets, je consomme désormais 25,8 l/100 km. Et même si j’ajoute les manœuvres, j’atteins tout de même les 26,2 l. Pas mal, n’est-ce pas ? »

Photos: Dirk Willemen

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